Vous avez eu la chance de vivre beaucoup de choses en mer. Vous avez vu l’éclair vert, vous avez vu et navigué dans une trombe et vous avez nagé avec des dauphins dans les courants du Gulf Stream. Mais une expérience, que vous avez heureusement évitée, est celle d’avoir un bateau qui démâte en mer. Que votre bateau soit de la classe des canots pneumatiques ou des bateaux de haute mer, le fait de voir un mât s’écrouler alors que vous êtes assis en dessous doit être l’une des expériences les plus effrayantes que l’on puisse vivre en mer.
Avant de voir cela se produire, préparez-vous, cela semble être une expérience difficile. En fin de compte, ce qu’on peut vous dire de ces expériences de démâtages, c’est que c’est tout aussi évitable qu’effrayant.
Les bateaux – Informations générales
Sur le marché, il existe tout un tas de bateaux qui correspondent à des besoin particuliers. Ainsi, avant de vous lancer, nous vous conseillons de jeter un œil à notre guide complet sur le sujet.
Prévenir pour éviter que votre bateau démâte
Le démâtage d’un voilier nécessite qu’un élément du gréement soit relâché. Au moment du retournement, le mat rotatif sous l’eau est soumis à une pression telle qu’il a de fortes chances de se rompre. Toutefois, de nombreux démâtages résultent de la rupture de câbles ou de sertissages. Lorsque cela n’est pas nécessaire, les assureurs recommandent également de remplacer le gréement dormant tous les dix ans.
En plus des sertissages, l’étai, qui est caché par le tube d’enroulement, devrait être régulièrement examiné. Un dysfonctionnement du système d’enroulement peut l’endommager. Un contrôle visuel du gréement en début et en fin de saison reste au minimum une bonne mesure préventive.
Que faire si malgré tout le bateau démâte ?
Comme nous l’avons précisé avant, la meilleure façon de survivre à un démâtage est de l’éviter en premier lieu. Mais une fois que le gréement est partiellement ou entièrement descendu, votre attention doit immédiatement se porter sur la survie. Un gréement sous la coque peut encrasser les gouvernails et les hélices et servir d’ancre de mer pour le bateau. Sans mât, un voilier devient soit un navire non commandé, soit un bateau à moteur. Si vous avez un moteur, protégez-le, car ce sera votre dernière option lorsque vous verrez votre gréement s’enfoncer lentement dans le grand abîme. Voilà les étapes à suivre afin de gérer la situation.
Vérifiez la situation de votre équipage :
La première tâche à accomplir est de veiller à la sécurité de l’équipage. Si aucun blessé ne se déclare, aucun risque supplémentaire ne doit être pris, car la récupération d’un homme à la mer avec un mât suspendu dans l’eau est impossible.
Notifier le CROSS
Au cas où vous vous trouveriez à portée VHF du rivage, essayez de contacter les secours. Faites attention, il arrive fréquemment que l’antenne VHF soit installée en tête de mât sur un voilier. Il est très probable qu’elle soit endommagée. Utilisez plutôt une VHF portable. Informez le CROSS de votre situation. Puis il faudra se préoccuper de la sécurité du bateau.
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Vérifiez le mât
En général, la rupture du mât se fait à un certain stade de l’écartement. Il faut absolument éviter que les morceaux du mât s’écrasent contre la coque. En fonction des conditions, on peut alors être forcé de libérer la totalité du gréement et de le laisser couler. Résistez également à l’envie de démarrer le moteur, car il y a un risque élevé de prendre un morceau de l’hélice.
Libérez le mât de votre bateau qui est démâté.
À l’aide d’une scie à métaux ou d’une scie à métaux; coupez les haubans qui maintiennent le mât sur le pont. Il est souvent utile d’utiliser un bon couteau pour couper le génois qui est enroulé sur l’étai. Ceci va vous permettre ensuite d’atteindre la bosse d’enroulement qui devra également être coupée. Le mât dans l’eau agira sur le voilier comme une ancre flottante, en stabilisant la dérive du voilier. Au cas où vous décideriez de le récupérer, fixez-le le plus rapidement possible en utilisant les drisses et hissez-le avec les treuils. Attention, il peut être très difficile de le remonter à bord avec les voiles encore enroulées. Toutes les situations sont différentes, c’est à vous dans ce cas de décider si ça vaut le coup de sauver la totalité ou une partie du gréement et des voiles.
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Pour conclure : Faites le tout pour que vous survivez
Si vous avez de la chance, vous serez près du port et vous pourrez soit boiter jusqu’à la maison, soit vous faire remorquer. Mais si vous êtes en mer et que votre mât tombe (sans que personne ne se blesse gravement), votre obligation est d’utiliser l’équipement qui vous reste, afin de ramener votre bateau et vous-même à la maison en toute sécurité. Si ce n’est qu’une partie du mât qui doit être larguée, utilisez ce qui reste à bord pour gréer une voile et vous ramener au plus vite au chenal maritime ou au port d’escale le plus proche. Selon la distance qui vous sépare de la côte, l’utilisation de votre moteur peut être limitée à quelques heures à la fois pour économiser du carburant et charger les batteries.
Nos produits recommandés pour un bateau qui démâte:
Voici quelques pièces de remplacement recommandées pour un bateau qui démâte.
